Quand on répond à nos besoins primaires par des sources secondaires de satisfaction, ça bug.

Pourquoi la passion de consommer est aussi profondément ancrée ? La consommation est vitale, mais la consommation érigée en mode d’être, le consumérisme, une pathologie, symptomatique des phénomènes d’addictions diverses et variées qui se développent.

Besoins de l’ordre de l’être

L’Humain a des besoins de l’ordre de l’être pour répondre à ses angoisses, son insécurité, sa recherche d’identité et de reconnaissance. Plutôt que de rechercher des réponses dans les sources primaires de satisfaction (la nature, la spiritualité, la qualité des relations humaines, une nourriture de qualité, un bon sommeil, etc.), il va aller dans les sources secondaires, de l’ordre de l’avoir (argent, statut, objets, image, etc.).

Satisfaire une demande profonde de l’être par quelque chose qui ressort de l’avoir nous fait entrer dans l’illusion de la satisfaction et donc dans une frustration, faisant fonctionner à plein régime le mécanisme d’envie et de frustration permanente, moteur du système économique actuel.

Voilà pourquoi on ne peut pas « simplement » interdire tel truc et le remplacer par tel autre, ou sortir des chiffres obscures. Le problème est profond et vient de notre inconscience de qui l’on est et de ce dont on a réellement besoin.

On pédalera dans la semoule tant que nous chercherons à satisfaire nos besoins primaires par des besoins secondaires. 🍃